Chaque jour de la 9e édition du Salon du livre des Premières Nations, Kwahiatonhk! vous offre en exclusivité un nouveau texte de fiction autour de la thématique « Survivre au temps ». Cinq auteurs, cinq nations, cinq visions. Aujourd’hui : « La Cigale », de la bédéiste abénakise Diane Obomsawin.
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La Cigale
de Diane Obomsawin








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D’origine abénakise, Diane Obomsawin, alias Obom, est née à Montréal en 1959, mais passera ses vingt premières années en France. De retour au Québec en 1983, elle s’oriente vers l’illustration et la bande dessinée et étudie le cinéma d’animation à l’Université Concordia. Elle est de la première vague de la bande dessinée underground au Québec et publie dans différentes revues, notamment Iceberg, Croc et Anormal. À partir de 1997, sa carrière en bande dessinée est liée à l’éditeur L’Oie de Cravan, où elle publie notamment des récits de rêves (Plus tard, 1997; Pink Mimi Drink, 2010) ou intimes (J’aime les filles, 2014). Son univers onirique et naïf présente des personnages et paysages minimalistes. Obom se distingue également par ses courts métrages d’animation, dont plusieurs ont été primés.